Plusieurs collections permanentes sont présentées au musée, de la préhistoire à nos jours, toutes issues du Pays cordais.
L’ENTRÉE ET L’ACCUEIL
Pour accéder au musée vous passez par une des ogives gothiques de la Maison des Ormeaux. Vous en profitez pour faire votre lecture architecturale de la façade de la maison : XIVème, XVIIème, XVIIIème siècles.
Collections permanentes
Elles sont présentées dans 8 salles sur une surface d’environ 500 m2.
Différents objets retraçant l’histoire patrimoniale de Cordes et du “Pays cordais”.
Des panneaux muraux et de très nombreux cartels donnent des informations et des explications.
Sont présentés également trois diaporamas (le Libre Ferrat, l’église Saint-Michel, les façades des maisons gothiques) et cinq films.
- “Secrets d’eau” (exclusif), sur les moyens permettant de subvenir aux besoins en eau de la ville à toutes les époques jusqu’au début XXème.
- “L’étonnant puits de la Halle” (exclusif), montrant l’architecture intérieure et la façon dont on pouvait tirer de l’eau au moyen âge avec une roue à cage d’écureuil reconstituée.
- “De la façon de tisser” avec un métier similaire à celui exposé.
- ” les derniers brodeurs à Cordes” La famille Gardes explique le travail de broderie à Cordes.
- “Le fils de la brodeuse” d’Alexendre VIGIER (21mn) La vie à Cordes pendant l’été 1916 d’après “Lo cordior “de Léonce Marty Lo Cordiór Léonce Marty
Les objets, les panneaux explicatifs, le bâtiment lui même rappellent l’histoire très riche et singulière de notre cité. Ils complètent la visite de Cordes et en donnent un autre regard.
Le diorama de Cordes au XIIIe siècle
Visible à l’accueil, une reconstitution saisissante de la ville comme elle a pu être 50 ans après la pose de sa première pierre.
LES SALLES
L’avant Cordes :
Préhistoire : néandertaliens, néolithiques, âge du bronze, poteries celtes.
Période gallo-romaine : Très riches vestiges dans la région avec 3 sites principaux : Vindrac, Cahuzac et le Fanum de Loubers avec sa maquette le reconstituant.
Objets de la vie cultuelle et quotidienne (gallo-romain).
Périodes wisigothique et mérovingienne
Nombreuses plaques boucles de ceinture et de jarretière, bijoux, sarcophages, la plaque de plomb de Vindrac.
Sarcophage double brisé pour les fondations de l’extension de l’église.
Le puits de la Halle
Étonnant puits de 114 m de profondeur, un des plus profonds puits médiévaux de France.
Énigmatique pour certains : la légende des inquisiteurs, les hypothétiques galeries, les anomalies géomagnétiques, la non verticalité…
À voir…
– panneau sur le puits
– film exclusif montrant l’intérieur du puits et la façon dont au moyen âge on remontait l’eau grâce à une roue à cage d’écureuil reconstituée.
Un livre sur le puits est disponible au musée, à la librairie de la place, et à l’office du tourisme (voir la rubrique Boutique).
Architecture civile
Les Maisons de Cordes
À voir : diaporama sur le décor des maisons gothiques (durée 10 minutes), panneaux muraux, objets liés aux maisons , savonniers…
Élément de décors des façades : 4 oiseaux sculptés provenant de la maison du Grand Fauconnier.
Histoire de la façade du musée (XIV au XXème)
La porte des Ormeaux ayant été transformée en lieu d’habitation au XIVème, on voit encore des éléments de ces modifications : fenêtre à coussièges, porte à linteau en accolade inversée…
Sculpture (fin XIII-début XIVème).
Croyances et superstitions
Architecture religieuse : les églises à Cordes : Saint-Michel ; le Saint crucifix ; la chapelle St Jean, histoire et architecture sont présentés dans un diaporama.
Croix discoïdale et coquille Saint-Jacques rappellent Cordes sur les chemins de St Jacques de Compostelle.
Un livre sur l’église Saint-Michel est disponible au musée, à l’office du tourisme, à la librairie de la place…
Le chat trouvé emmuré. A-t-il 7 siècles ? L’occasion de parler des maltraitances subies par les chats dès le XIIème siècle car il passaient pour les envoyés de Satan.
Un parchemin divinatoire (à consulter) : “le sort des apôtres”.
Les prières, réparations à l’église, les pèlerinages pour éviter la grêle ou le tremblement de terre qui aurait peut-être une origine divine !!!
Une “croix tournante” : la Croix des Fargues, qui protège les cultures des orages, trône au milieu de la salle.
Une “pierre de foudre” qui protège la maison de la foudre et du feu.
Architecture militaire
Le musée se trouve à l’intérieur de la porte des Ormeaux, édifice stratégique capital de Cordes. On peut voir son bâti – les pierres utilisées, les épaisseurs de mur – imaginer la disposition des herses et de l’assommoir… La porte des Ormeaux (intérieur) ; panneaux sur les fortifications, la structure défensive des populations locales.
On voit aussi les modifications de ce lieu militaire en lieu d’habitation (XIVème).
Le chantier médiéval au bas du musée explique les techniques de construction.
Tisserands et tissage à Cordes du Moyen Âge au XIXème.
Cette exposition a été conçue et réalisée au départ par deux associations cordaises la Société des Amis du Vieux Cordes et les Amis de Cordes et du Comtat Cordais.
On a voulu montrer une des activités essentielles de l’économie de la région de Cordes pendant plus de 6 siècles. Cette activité n’a rien de spécifique à Cordes car très répandue dans de très nombreuses villes et dans la plupart des campagnes. Comme on peut le comprendre dans cette exposition, passer du végétal (ou de l’animal) au tissu nécessitait une main d’œuvre très nombreuse et des compétences très variées.
Les grandes lignes de l’histoire locale se retrouve dans cette activité, au travers des familles Cordaises, tisserands et négociants mais aussi les associations d’aide – confrérie et Société de Secours Mutuels. L’exposition a bénéficié du prêt d’objets du musée Départemental du textile de Labastide Rouairoux et de personnes individuelles.
Complétant cette exposition, une école a formé au tissage à bras (Gilbert Delahaye), apportant le renouveau de l’artisanat dans les années 70′ et survit encore dans deux ateliers. Aujourd’hui, ce savoir-faire est perpétué par le biais d’un atelier de tissage à la disposition des membres de la Société des Amis du Vieux Cordes.
L’essentiel des objets appartient au musée Portal et provient de dons faits au cours du temps généralement par des personnes de Cordes ou des environs. Tous les acteurs ayant participé à cette exposition étaient bénévoles.
Trois grands marins cordais au XVII et XVIIIème
Étonnant de penser que 3 grands et même très grands marins de cette période étaient cordais. Notamment :
- un des plus grands corsaires (sinon le plus grand) de Louis XIV , Antoine Daire (de Cordes).
- un vice-amiral de Louis XVI et sous la révolution, Armand Philippe de Saint-Félix (de Les Cabannes).
- Roquefeuille-de-Labistour sous Louis XVI et la révolution (de Livers).
L’eau à Cordes XIII-XXème
Comment les cordais s’approvisionnaient en eau du XIII au XXème :
Les plans des galeries de captage; la maquette montrant la façon dont l’eau arrive dans la galerie de la rue Chaude; le plan de Cordes avec puits et sources; un élément de conduite en céramique du XVIIème provenant des sources du Grain de Sel ; la «crevette» (niphargus gineti) des eaux souterraines de Cordes ; les porteurs d’eau.
Et surtout, le film sur “le puits de la Halle” avec les objets qui y ont été retrouvés et “Secrets d’eaux“qui nous fait parcourir la ville du Sud au Nord.
La broderie cordaise
Cette salle a été aménagée pendant l’hiver 2018-2019. Elle accueille l’imposant métier à broder de type “Saint Gall” qui était exposé au MAMC depuis 1985.
Le métier se trouve au dessus des fondations des premières maisons cordaises facilement observables.
2 enfileuses en état de fonctionnement sont également visibles. Ce sont des trésors de précision pouvant enfiler 300 aiguilles en 5 minutes, soit une aiguille à la seconde.
La vue depuis la tour sud
Vue sur l’ouest de la ville à partir de la terrasse de la tour sud.